Prologue


.....


Il semble presque impensable qu’un sens de l’humour existe encore dans les circonstances actuelles.

 Mais que deviendrait un être humain sans sa capacité à rire ou à susciter le sourire des autres ?

 Nous mourrions de chagrin, sans doute. 

C’est pourquoi nous assistons ces derniers temps à une symbiose plutôt étrange et fascinante, 
dans laquelle les mèmes (*) et les coronavirus 
nous réconfortent presque involontairement tout au long de nos journées.


Dans un monde en ligne et hyperconnecté, 
ce type de ressources et d’interactions soulagent l’anxiété de nombreuses personnes

Ce sont de petites bouffées d’air et d’esprit que nous partageons sur nos murs, dans nos stories 
ou par message WhatsApp. 

Tout cela est-il peut-être un acte de frivolité face à ce qui se passe ?

La réponse est simple : 

non. 

Nous ne sommes pas frivoles et nous ne minimisons pas la perception de ce qui se passe autour de nous.
Nous essayons seulement de survivre,

et l’humour est un mécanisme idéal et plus nécessaire que jamais dans ces circonstances.

....
(*) mème : "Le mème est 
un élément de langage reconnaissable et transmis par répétition d'un individu à d’autres5
La définition que donne Richard Dawkins correspond à
 une « unité d'information contenue dans un cerveau, échangeable au sein d'une société »."


Dans sa forme la plus sommaire,

un mème Internet est une idée ou un concept simple, 
propagé à travers le web
Cette idée peut prendre la forme d'un hyperlien,
 d'une vidéo,
 d'un site Internet,
 d'une image,
 d'un hashtag,
 d'un personnage récurrent,
 d'un GIF 
ou simplement d'une phrase ou d'un mot.

 Ce mème peut être propagé par plusieurs personnes par le biais 
de réseaux sociaux 
(par exemple via les neurchis sur Facebook, ou les hashtags sur Twitter), 
de blogs
de messageries instantanées
d'actualité, 
et autres services Internet8.



Source


Ce blog est sur plusieurs pages, 
en bas de page 
cliquez sur 
" Articles plus anciens".


Merci à tous les contributeurs confinés du WEB.

....

Rire pour résister

Mais, pendant que le personnel hospitalier, les forces de l’ordre et des salariés triment sur le front, est-il vraiment bienvenu, 
coincés chez nous, 
de rire de la situation ? 
Oui répondent les spécialistes, pour qui le rire a justement des vertus particulièrement utiles en temps de crise.
 «L’être humain ne supporte pas de subir une situation de manière passive, encore moins une situation de souffrance, analyse le Dr Eric Smadja, psychiatre, psychanalyste, membre de la Société psychanalytique de Paris et anthropologue. 
L’enfant supporte et triomphe des situations douloureuses par un « jeu symbolique ». 
Une fois adulte, le schéma est le même : en temps de crise, de guerre, de souffrance collective génératrice d’angoisse, de douleur, d’inquiétude, l’homme puise dans ses ressources créatives. 
Avec l’humour, il essaye de triompher de la situation, en la considérant comme bénigne. 
Passer de passif à actif est une première victoire, même illusoire, sur la pandémie, poursuit le spécialiste, auteur du livre Le rire dans la collection Que sais-je (PUF).

Dieu est humour

Pour les chrétiens en prise avec la crise,
 l’humour dépasse revêt une autre dimension, qui va au-delà de la seule combativité. 
Pour le père Bruno Delaroche, 
auteur des Perles du curé, le best-of des blagues cathos (éditions Artège),
 l’humour a quelque chose à voir avec l’espérance chrétienne.
....


Source



Un neurchi
 (« chineur » en verlan
est un groupe sur le réseau social Facebook qui rassemble des membres, 
souvent jeunes,
autour de thématiques très variées
Ils fédèrent le groupe en incitant les membres à partager des photos relatives à un sujet spécifique et véhiculent ainsi la culture du mème internet6.
Par extension, 
on parle parfois de neurchi (ou de neurchette au féminin) pour désigner les membres de cette communauté.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire